Thursday, March 11, 2010

Un gratuit pour commenter sans lire

Le nouveau Qu'est-ce qui est déjà dans la rue. Et son pari sont les agrafes dans un papier et les commentaires dans Internet. Deux formes de saisir l'information avec différents objectifs et résultats. La première évite de perdre les pages, la deuxième perd l'objectif dans l'information pour transformer le quotidien en reality un show.
L'agrafe est un vieil avantage d'ABC. Bien que plusieurs aient étudié la formule d'offrir un quotidien auquel lui ne tombent pas les feuilles, presque tous ont renoncé par le prix et les complications de la production qu'il suppose.
Maintenant un gratuit s'abonne à un format plus cher que celui des moyens de paiement.
Les commentaires sont la nouvelle étoile de Quoi dans Internet. Il n'est pas étonnant. Le gratuit lancé par des Récollets et plus tard acheté par Vocento à un prix qui leste encore les comptes du groupe est né comme blogratuito avec l'intention de profiter des contenus des blogs pour pallier ses déficits d'information locale.
Il n'a pas fonctionné faute des contenus de renseignements et une qualité, et certes je repousse des blogueros à remettre ses contenus à un milieu.
En décembre 2008 il a recommencé à reconvertirse dans un milieu social et à créer un réseau social propre.
Un pari que nous avions initié à ADN.es entre les moyens de renseignements espagnols et auquel se sont incorporés les moyens de Vocento.
Mais le tour d'écrou de Quoi, à la différence de la presse régionale du groupe ou d'ABC.es, il est de mettre à la première ligne les commentaires des utilisateurs.
Jusqu'au point qui est incité à commenter pour la première fois sans lire l'information après avoir permis les commentaires depuis les couvertures, sans arriver aux articles.
C'est une stratégie dangereuse. Je n'ai pas de doute de ce que les moyens doivent être sociaux. Je parie depuis longtemps par cela et je continue de le faire. Mais créer des outils et un espace social dans les moyens requiert diminuer le bruit, personnaliser l'usage de l'information et profiter au maximum du critère social et de l'échange en temps réel. Mais aussi approfondir l'information et doter l'utilisateur d'outils pour être lié à qui veut et choisir comment il veut partager ses contenus et son identité.
Je ne crois pas qu'aucun de ces objectifs soient obtenus par la nouvelle formule de Quoi, bien que oui dans les profils des utilisateurs, incorporés dans le changement précédent. Non plus que les commentaires remarquables contribuent à améliorer le flux social, qui est de partager fondamentalement des contenus et de créer un critère social.
Plutôt cette présence brise des commentaires peut provoquer un énorme bruit dans un milieu qui cherche à être de renseignements, un stimulant pour l'ego et les commentateurs les moins créateurs et intéressants.
De plus il est difficile de rentabiliser. Les commentaires sont pires le plus un généraliste est le produit, et avec un milieu dont les deux premières sections sont les Nouvelles curieuses et les Fameux, l'un peut se faire une idée de la qualité de la participation. Et c'est pourquoi de la publicité qu'il parie par ce modèle.
C'est une formule pour chasser à toute la publicité et aux formules d'affaire qui ne sont pas uniquement basées sur le volume. Une stratégie publicitaire de moins en moins adroite.
Les commentaires sont encore un pas dans la stratégie de presse populaire de Que. Jusqu'à présent il ne lui a pas donné beaucoup en ressorti et malgré les énormes coupes dans ses prix, en 2009 il a recommencé à perdre 4,9 millions d'euros en 2009.
Les gratuits sont la presse populaire du XXIe siècle á côté de la sportive. Mais 20 Minutes et ADN soutiennent des formules de plus grande ambition de renseignements.
Commenter n'est pas d'être informé, mais le modèle Qué.es peut être une alternative au chat.

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